Chère Nurith,

C’est merveilleux, courageux, et émouvant, j’avais des larmes aux yeux tout en souriant beaucoup. Il fallait sans doute que tu fasses les autres films (avec des « voix" et des « noms ») avant d’oser faire celui-ci. D’être moins « brillant » , plus humble, profond. Altersstil? Aucun chi-chi, un minimalisme discret et juste, ce qui rendait tes quelques touches à toi d’autant plus belles.
« Faire parler ceux qui sont sans voix » — cela a ici un nouveau sens, plus littéral...
Le spectateur est nécessairement «débordé », car il voit lire ses sous-titres et rate une partie du reste. Mais il est instructif de se sentir, nous les parlants, bête.
Je vais m’en souvenir.
Je vais le regarder au moins une autre fois.
Bravo, chère Nurith, le pari est gagné.
Je t’embrasse, Irving